Je suis une légende3 minutes de lecture
Janvier 1976
Robert Neville est le seul survivant dans Los Angeles, à la pandémie ayant transformé toute la population en vampires. Par chance immunisé contre la maladie, il se barricade chaque nuit avec une grande quantité de vivre, et ne sort que le jour pour évacuer les corps sans vie apparus la nuit, issus de la horde qui attaque chaque soir sa maison, ainsi que pour organiser sa vie quotidienne en trouvant ce qu’il désire dans la ville déserte. Il est en proie à une consommation alcoolique importante, et assez dépressif, alors que sa femme Virginia et sa fille Kathy sont mortes. Les vampires sont blêmes, agressifs, se nourrissent de sang ; ils craignent l’ail, les pieux en bois dans le cœur, les miroirs et les crucifix. Quotidiennement, les vampires, dont son voisin et ami Ben Cortman, assaillent sa maison, qu’il a pris soin de fortifier. Cinq mois après le début de l’épidémie, il se saoule fortement, puis le lendemain, part en ville tardivement. Il se rend au cimetière sur la tombe de sa femme, puis sur le retour, il découvre que les vampires ne supportent pas la lumière du jour. Cependant, il ne parvient pas à rentrer avant la nuit et doit se confronter à Ben Cortman et d’autres vampires. Il finit par réussir à rentrer chez lui, sacrifiant sa voiture.
Mars 1976
Neville a insonorisé la maison et retrouvé un voiture neuve, il boit un peu moins, lui permettant de retrouver un peu le sommeil. Il a plusieurs flashbacks, qui le ramènent au moment ou sa femme et sa fille étaient encore vivantes et malades, puis au moment de la mort de sa femme, alors qu’il ne veut pas l’incinérer comme la loi l’y oblige afin d’éradiquer le virus, mais décide de l’enterrer. Il tente de comprendre l’origine scientifique de la mutation des hommes en vampire, microbienne, virale, bactériologique, ou autre, afin de trouver un remède ; il récupère des livres pour se documenter et tente des recherches au niveau sanguin. Grâce à un microscope, il parvient à définir que la maladie est causée par une bactérie, un bacille qu’il nomme Vampiris. Il se rappelle lors de l’apparition de la maladie la fanatisation religieuse d’une partie de la population. Un jour, un chien s’approche de sa maison en plein jour. Comprenant qu’il n’est pas malade mais très craintif, il tente pendant plusieurs semaines de le capturer ou l’attirer pour avoir de la compagnie, sinon pour étudier son état. Mais le chien meurt une semaine après qu’il ait réussi à le faire rentrer chez lui contre son gré. Il décide d’arrêter de boire de l’alcool. Par ailleurs, il comprend que les personnes atteintes de vampirisme, ne sont pas seulement sujettes à des effets physiques ou physiologique, mais également à des effets psychiques, permettant d’expliquer l’aversion des vampires pour les croix ou leur vision dans un miroir, ce qu’il appelle la cécité hystérique. Il estime qu’il existe plusieurs types de vampires, les vivants et les morts.
Juin 1978
Près de trois années se sont écoulées depuis le début de l’épidémie, Neville porte la barbe et les cheveux longs, moins nombreux. Il a décimé de nombreux vampires et lorsqu’il tente de trouver Cortman pour le tuer, il voit une jeune femme rousse. Elle s’enfuit, il la poursuit et après quelques échanges de coups, il parvient à arrêter celle qui s’appelle Ruth et la ramène chez lui. Il doute fortement et se demande si elle n’est pas contaminée, puis finit par la croire. Il lui explique que les croix n’agissent que sur les croyants de cette religion, alors que les juifs seront sensibles à des éléments de leur propre religion ; les balles de fusils sont inefficaces ; il a également appris que outre la lumière, l’air est mortel pour les vampires. Lorsqu’ils plante un pieu pour les tuer, ce n’est pas l’hémorragie mais l’introduction de l’air dans leur système sanguin qui les anéantit. Il lui explique que son immunité lui vient probablement de la morsure d’une chauve-souris vampire qu’il a subit au Panama. Puis, progressivement, elle réussi à lui faire livrer toutes ses connaissances sur la maladie. Finalement, alors qu’il croit voir sa femme, c’est Ruth qui semble sur le point de s’en aller. Il parvient à lui prélever du sang pour l’analyser, mais elle l’assomme lorsqu’il se rend compte qu’elle est infectée. À son réveil, il trouve une lettre de Ruth dans laquelle elle confie l’avoir trompé pour en savoir plus sur eux-même, et dévoile que les vampires commencent à évoluer et peuvent sortir en plein jour. Elle laisse entendre à demi-mots que les vampires vivants ont pris le pouvoir, et tuent les vampire morts qui eux-seuls sont problématiques. S’étant attaché à lui en une seule nuit, elle lui demande de quitter les lieux avant qu’ils ne l’attaquent.
Janvier 1979
Neville choisit de rester chez lui et ne parvient pas à se décider à partir. Malheureusement, un commando armé fait irruption chez lui, et le capture. Il est mortellement blessé, et dans une cellule, Ruth la rejoint et lui explique que la nouvelle société dominée par les vampires a peur de lui, dernier survivant de la race des humains et désire sa mort. Elle ne peut rien pour lui et lui donne des pilules mortelles pour qu’il se suicide. Il comprend que la fin de l’humanité est survenue, et que la société a changé, il est maintenant le danger, la minorité, celui dont les gens ont peur en raison de ses différences. Alors qu’il prend les pilules et disant « je suis une légende », il comprend que l’homme va devenir un mythe, comme avant, les vampires pouvaient l’être pour les hommes.
Commentaires
C’est un roman vraiment facile à lire, au style moderne et rapide à lire. Certes, il peut paraitre insipide, mais le dénouement de l’intrigue remonte clairement le niveau, de ce récit devenu un classique incontournable.
- Je suis une légende
- Richard Matheson
- 1954
- Folio SF (2020)
- Traduction par Nathalie Serval
- 9782070418077