La Mère des mondes9 minutes de lecture
En fin de chaque nouvelle, quelques pages ou quelques lignes écrites par Asimov retracent sa vie au moment et après l’écriture.
Cul-de-sac
Tomor Zammo est un scientifique travaillant sur la planète Cepheus 18, sur des extra-terrestres, les seuls jamais trouvé qui ne présente une intelligence. Il rencontre le gouverneur de la planète, le bureaucratique Loodun Antyok, afin de lui demander la possibilité de réaliser des expériences plus poussées sur ces créatures, que le physiologiste ne considère pas bien, comme des animaux, pas plus intelligent que des bêtes, sinon comme des objets., qui sont appelés avec plus de civilité « non-humains ». Il veut réaliser des dissections, des expériences de diététiques et des essais de drogues. Cependant, Antyok considère qu’une telle autorisation pourrait être néfaste pour l’empereur, adepte de la philosophie d’Aurélion, dirigeant l’Empire galactique seulement deux ans plus tôt, sur Trantor. Il conseille la prudence et la diplomation, et les traitements avec humanité, bien que le scientifique soit en désaccord, qui lui voudrait profiter de ces animaux pour en faire progresser leur compréhension, et éventuellement pour que les humains en profitent (par exemple de leur capacité à guérir rapidement grâce à certains médicaments, ou bien le mode de transmission, la télépathie). Antyok qui a étudié le dossier remarque qu’une baisse de la natalité chez les non-humains (également appelés Céphéides) est indéniable, aucune naissance a eut lieu depuis cette période, ce qu’il pense être dû à l’ennui. Il propose à Zammo d’écrire un rapport sur l’absence de reproduction chez les non-humains, lui laissant croire que les autorités lui laisseront surement agir à sa guise, ne pouvant risquer l’extinction de la race.
Le journaliste Gustiv Bannerd, qui connait le rapport de Zammo sur l’infertilité ayant fuité, rencontre Antyok et lui propose, sinon, lui impose par la force des choses, ou le convainc de créer une étude sur la psychologie des non-humains, puisque pour lui ceci présente un intérêt (par exemple, ils vivent dans une société sans crime). Antyok convainc Zammo de se lancer dans des expériences plus globales, il lui suggère par exemple de leur apprendre à piloter un vaisseau, afin d’observer leur réactions. Zammo accepte. Plus tard, Bannerd, Antyok, et le représentant des Céphéides discutent ensemble, quand ce dernier dévoile, que sur leur planète d’origine, la démographie chutait et leur extinction était inévitable. leur société, développée au niveau psychologique et psychiatrique ayant pour conséquence l’absence de crime ou de maladie, était mourante et cherchait à quitter la planète en développant les recherches sur la propulsion atomique ; mais alors qu’elle n’avait pas conscience de l’existence d’autres êtres intelligents dans l’univers, les humains sont arrivés. Le céphéide dévoile alors, que toute sa civilisation (déjà mature au niveau sociétal) luttait pour trouver le moyen de survivre, l’arrivée des humains ont donné simplement la solution et a arrêté tout intérêt à leur développement. De plus, les céphéides se sont rendu compte que l’univers appartenaient au humains, et que leurs propositions émigrer où ils veulent, n’est qu’une faveur de leur part. Ces deux éléments expliquent donc leur décision volontaire de ne plus se reproduire, car la vie ne les intéresse plus. Antyok leur conseille de partir et leur qdit qu’il ont le droit de prendre la place qu’ils veulent dans l’univers sans que les humains décident. Par la suite, Antyok rencontre à nouveau les non-humains et leur propose des sortes de boules avec des lumières fluorescentes qui bougent. Ceci semble les intéresser et en accord avec Zammo, ils demandent 5 000 exemplaires au ministère pour expérience, tandis que Antyop abord le sujet de la télépathie. En l’occurrence, Antyok explique par télépathie son plan et encourage les Céphéide à s’échapper et partir. Lorsque le commandant de la flotte de vaisseaux vient livrer des objets, il discute avec Zammo, Bannerd et Antyok. Pendant ce temps, les non-humains prennent tous les vaisseaux spatiaux et disparaissent. Les trois premiers comprennent rapidement qu’ils ont été dupé par Antyok ; c’est Zammo qui a écrit les demandes pour autoriser l’apprentissage des vaisseau, et la livraison des boules et Bannerd a écrit un rapport pour dévoiler l’importance de la démographie Céphéide. Malgré les limites et la lourdeur de l bureaucratie, le simple gouverneur Antyop a réussi à conclure son projet.
Aucun Rapport (1948)
En Amérique, la société de Gurrah, est très axé sur l’aspect communautaire et l’intérêt du groupe. L’un d’entre eux, Raph, un archéologique travaillant au musée, apprend par son fils Raph junior (qui l’a appris de l’archiviste) que vivent des créatures appelée Eckah, sur un autre continent au-delà de la mer. Des Eckahs, ressemblant au « Primate primitif », un squelette d’un primate, sont venu cinq ans auparavant dans un engin volant, s’exprimant dans un langage très simple. Ceci intrigue Raph qui cherche à prouver depuis longtemps que le Primate primitif est un animal ayant évolué, mais intelligent. Il débute son enquête en interrogeant l’Administrateur où sont arrivés les Eckahs, qui lui révèle qu’ils on utilisé une arme en fer lançant des projectiles et ont tué plusieurs Gurrah, les croyant sauvages. Ils prétendent que les Gurrah sont des ours chez eux, des animaux, et semblent vivre dans une société assez individualiste. Raph rencontre Lernin, un Gurrah qui a enquêté sur les Eckahs, qui confirme que ces créatures vivent de façon individualiste mais regroupés, qu’ils sont violent et dangereux, et scientifiquement avancés. Les Eckahs prétendent que les continent étaient plus rapprochés il y a des millions d’années, mais la dérive des continents dont ils parlent permet à Raph d’expliquer les primates primitifs. Raph constate que les bassins de fossiles de Primitifs et les zone où la radioactivité est développée se chevauchent. Lernin lui dévoile que des espions sont allé sur leur continent et ont ramené ce qui semble être des journaux, dans lesquels la menace d’une arme dévastatrice est brandie par quelques peuples. Bien qu’ils ne comprennent pas cette technologie et cette science, cette usage du bombardement atomique leur fait peur, d’autant plus que les Eckas semblent projeter de conquérir de nouveaux territoires, éventuellement les Amériques. cependant, Raph ne voit aucun rapport entre les primitifs, la radioactivité, les Eckas et les Primates primitifs.
Les Propriétés Endochroniques de la thiotimoline resublimée (1948)
Le récit décrit la thiotimoline, une substance qui a la particularité de se dissoudre dans l’eau à 1 g/ml en moins 1,12 seconde, ce qui veut dire qu’elle se dissout avant de toucher l’eau. La question est de savoir quand est-ce que la substance sait-elle si l’eau va être versée ou pas, et le labs de temps entre la dissolution et le versement varie en fonction des hésitations de l’expérimentateur à le faire. L’endochronomètre permet de le mesurer. les données varient en fonction de la pureté ou la concentration de solvants ou des ions dans le solvant.
La Course de la reine rouge
Une centrale électrique a perdu toute son énergie, sans aucune explosion, ni effraction. Un seul homme, le docteur Elmer Tywood, et retrouvé mort dans la centrale. Dans ses effets personnels, des feuillets de formules mathématiques et un livre de chimie en grec sont retrouvés. Le narrateur enquêteur rencontre le professeur Keyser, qui enseigne cette langue au sujet du livre en question. Il lui explique et lui décrit le travail de Tywood qui semble porter sur ce qu’il appelle les moments quadripôles et divers sujets scientifiques, et conseille d’interroger les étudiant auxquels Tywood faisait cours. Le narrateur interroge l’un des quatre, le plus anxieux, qui lui dévoile que « p’pa » Tywood, travaillait avec ses étudiants sur un concept de voyage dans le temps. Vingt auparavant, il a émis l’idée qu’il est possible d’envoyer dans le passé des objets grâce à une très grosse quantité d’énergie, ce qu’il appelle la translation micro-temporelle. Après avoir réquisitionné et lu tous les travaux ou articles du scientifiques, le narrateur rencontre son chef, qui émet l’hypothèse que Tywood a voulu par son action éliminer toute le plutonium de la planète. En effet, lors de la troisième guerre mondiale, le scientifique s’était opposé à l’usage de l’arme atomique, et selon son chef, puisque Tywood avait réussi à faire voyager une infime quantité de matière, il n’avait aucun intérêt à utiliser toute l’énergie d’une centrale pour faire voyer un demi-kilo, synonyme de disparition de tout le plutonium de celle-ci ; puis la répétition de cette opération aurait conduit à la disparition du plutonium sur la Terre. Le narrateur entretient une autre théorie. Le livre de chimie en Grec ancien lui laisse supposer qu’il a renvoyé l’ouvrage dans le passé à cette époque afin, que cette civilisation ne soit pas supplantée par Rome. Lorsqu’il découvre que le seul homme capable de traduire le contenu du livre dans cette langue est Mycroft James Boulder, celui se présente à eux, cherchant à contacter les autorités depuis trois jours. Comme le rappelle le narrateur, si cette théorie est vérifiée, les changements arriveraient seulement deux semaines plus tard, eut-égard à la durée de la translation, évoquée par l’étudiant de Tywood, d’un jour pour un siècle. Boulder pense que ce qu’il fait le présent est le résultat de milliers de choses concomitantes et pas seulement des formules mathématiques d’un livre ; il en minimise l’impact. D’autre part, ayant compris les projets de Tywood, il dévoile avoir traduit seulement les éléments que les grecs connaissaient mais n’étaient pas sûre, rendant les actions de ce dernier et leurs conséquences stériles et non-avenues. Le dossier est classé.
La Mère des mondes
Deux amis terriens, Stein physiologiste et Field historien, discutent du sort compliqué de la Terre, en raison du conflit avec les Mondes Extérieurs qui laisse planer le risque d’une guerre. Débutant par l’automatisation à outrance du travail sur Aurora par les robots, les divergences sont accentuées en raison des quotas d’immigration imposés à la Terre. Ils évoquent un projet nommé « Pacifique ».
Franklin Maynar, député à la Chambre et membre du Comité (d’Aurora) d’enquête sur les agents étrangers, un Indépendant qui tente de s’opposer aux Conservateurs (qui veulent aider la Terre) menés par Ion Moreanu interroge le physicien Charles Hijkman au sujet de la Terre et des dangers potentiels qu’elle représente. Pour ce dernier, la menace n’est pas envisageable contre les Mondes Extérieurs, la menace biologique n’est pas crédible, mais la menace de méthodes psychologiques restent très floue. Ils s’interroge sur ce projet Pacifique et pensent qu’il peut être destiné à faire pression sur Aurora.
Ernest Keilin rencontre le ministre de l’Information L. Z. Cellioni à New York. Ce dernier reproche au journaliste de diffuser chaque soir à un demi milliard de terriens une émission dénigrant la politique vis-à-vis du monde extérieur. La terre surpeuplée, avec 6 milliards d’habitants, connais une diminution de ses ressources notamment alimentaires et les dirigeants ont décidé d’émigrer notamment vers les Mondes Extérieurs. Keilin pense que ces derniers n’accepteront jamais (les Terriens sont jugés comme des êtres inférieurs, maladifs et peu intelligents), que le seul moyen qu’elle a en sa possession est de faire pression par le risque d’une guerre, mais qu’ils sont incapable de gagner. Pour lui la terre devrait plutôt développer l’usage des robots positroniques pour faire progresser avec l’agriculture et instaurer un contrôle des naissances pour gérer la surpopulation. Il croit savoir que le projet Pacifique et un leurre pour faire pression sur Aurora. Il refuse de stopper ses émissions audiovisuel critiques à l’égard du pouvoir ; Cellioni le fait arrêter.
Sur Aurora, Moreanu est arrêté et jugé par le Conseil, pour complotisme avec la Terre, pour établir un coup d’état et prendre le contrôle autoritaire de la planète, en raison de ses agissements concernant le projet terrien appelé Pacifique, que les autorités jugent comme quasiment inoffensif, mais présentant un petit risque de réussite. Moreanu crie à la manipulation politique afin d’écraser les partisans des conservateurs voulant aider la Terre par toutes leurs capacités et technologies, mais il est condamné. Mais chez les Indépendants, Maynar doute, et interroge l’Ambassadeur de la Terre sur Aurora.
Luiz Moreno, Ambassadeur de la Terre sur Aurora, est renvoyé par Maynard sur la Terre, qui lui reproche, bien qu’il s’en défende, des connexions avec Keilin, sinon avec Moreanu, et le projet Pacifique, qui est maintenant supposé pour eux, faire peser une pression depuis l’intérieur, par des natifs d’Aurora. De retour sur Terre, Moreno s’entretient avec le physiologiste Gustav Stein, l’un des père du Plan, le projet Pacifique, et dévoile qu’il est parti prenante dans la déstabilisation de Moreanu, étape du projet Pacifique. Ils envoient le journaliste Keilin au Congrès interplanétaire sur Hespérus, celui-ci constate que la menace Terrienne est considérée par Aurora comme quasi nulle, mais que d’autres planètes comme Téthys ou Rhéa se rendent compte de l’utilisé de la Terre notamment pour son agriculture qu’ils n’arrivent pas à reproduire parfaitement. Après trois semaines de discussions, la Terre crie au complot impérialiste contre elle, et envoie des menaces à toutes les planètes des Mondes Extérieurs, proférant des menaces, en cas de mesures de militaires ou économiques contre la Terre, considérés comme des gestes hostiles, appelant des contres-mesures adaptées. Conséquences de ce message brutal sur des planètes en désaccord avec Aurora et voulant préserver la Terre comme Téthys ou Rhéa, qui finalement se rallient à la pensée Aurorienne, les Mondes Extérieurs confient dès le lendemain la gestion des relations avec la Terre à une commission spéciales investie des pleins pouvoirs, qui imposent des restrictions, ressemblant rapidement à un embargo, provoquant manques et pénuries sur Terre. Après plusieurs mois d’embargo, la Terres capturent des vaisseaux et gardent captifs les équipages d’Aurora qui menaient des trafics de contrebande. En raison des la détention de ces Auroriens, les Mondes Extérieurs, menés par les plus puissante planète, Aurora, déclarent la guerre à la Terre.
La Guerre des Trois Semaines voit la première placer les flottes de guerre des Mondes Extérieurs en orbite transplutonienne, puis celle de la Terre est quasiment réduire à néant durant la seconde dans la région de Saturne. Tandis que la totalité des planètes du Mondes Extérieurs se rallient à Aurora, la Terre abdique au 21e jour de conflit. La Terre, honteuse et humiliée, accepte sans négocier et sans condition les termes de la reddition. Les Mondes Extérieurs décident de mettre celle qu’ils appelaient « La Mère des Mondes » mais qu’ils considèrent disparue, en quarantaine. Toute communication ou échange commercial lui est interdite. La Terre bénéficie du système solaire, mais des vaisseaux des Mondes Extérieurs sont placé à la limite de la galaxie et des bases sont installées sur des astéroïdes à proximité pour la contrôler. Les Mondes Extérieurs placent Moreno en tant que président de la Terre par intérim. Keilin rencontre Moreno au palais présidentiel, qui lui dévoile son intention de le faire nommer à la présidence de la planète. Moreno dévoile que la défaite de la Terre a été programmée, afin d’assurer son avenir. Bloquée par son éthique interdit les robots positroniques, et écrasée par une surpopulation, la solution a été de lancer la planète dans un conflit qu’elle ne pouvait que perdre, permettant de refonder le base de la société, dans le but final, de revivifier l’humanité, les Terriens. pas la suite, les prévisions, sont de permettre aux habitants de la Terre d’évoluer, de progresser, afin de reconquérir à nouveau d’autres planète en créant un nouveau départ, un nouvel Empire galactique, meilleur et mieux pensé que la colonisation des Mondes Extérieurs. Il dévoile également que le dernier volet du plan Pacifique est la menace physiologique pesant sur les Mondes Extérieurs, qui se considèrent pourtant supérieurs ; leur fragilité face aux maladie terrestre et leur continuel besoin de matières premières pourtant terrestre pourraient les amener à évoluer physiologiquement et ainsi péricliter, car les planètes des Mondes Extérieurs ne sont pas biologiquement adaptés à une habitation humaine sur long terme. cette déchéance pourrait ainsi permettre à la Terre de se relancer.
Commentaires
C’est un recueil de nouvelles comportant des récits clefs de plusieurs cycles, notamment La Mère des mondes des Robots, Cul-de-sac, ou Aucun Rapport la première nouvelle écrite par Asimov ne faisant pas partie des Robots, qui évoque étrangement La planète des singes de 1963, et deux nouvelles abordant le voyage dans le temps.
- La Mère des mondes
- Isaac Asimov
- 1972
- Denoël (1993)
- Traduction par Ronald Blunden
- 9782207301999