Enfants des étoiles2 minutes de lecture

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Joseph Davis grandit dans le catholicisme, qui explique que Dieu a créé le monde en six jours, mais il doute de la Création. Il devient écrivain, puis se marie, avec une femme nommée Mary qu’il considère comme atypique, peu intéressée par l’art ou le savoir. Un jour, il se rend au Planetarium Club, où il discute avec plusieurs notables dont le biologiste Foxfield qui évoque l’univers et la composition de la matière, mais surtout rappelle l’existence des rayons cosmiques, qui pénètrent tout dans l’univers ; un autre membre autre précise que ces rayons peuvent avoir été envoyés par les Martiens sur Terre, dans l’intention de provoquer des mutations pour transformer les humains et les martianiser, ce que Foxfield réfute totalement, puisque pour lui les rayons cosmiques viennent de partout. Quelques jours après Davis, en qui cette idée a ruminée, rencontre le gynécologue de sa femme enceinte afin de s’assurer de la normalité du fœtus mais aussi de Mary qu’il juge anormale. Il lui dévoile alors cette théorie, que des extra-terrestres (qu’il appelle « Les martiens ») pourraient, constatant la recrudescence de gens doués, envoyer des rayons cosmiques pour modifier la génétique humaine permettant de créer des être plus intelligents, afin de se servir d’eux pour faire progresser le savoir ou la science. Il dévoile s’être décidé à vérifier la plausibilité de cette thèse et demande l’aide du docteur nommé Holdman Stedding. Celui-ci pense que cette théorie reste plausible tant que non-réfutée, mais s’il croit à un moment que Mary peut être différente, et a pu être martianisé, il se remet à la raison et somme Davis de garder sa lucidité et abandonner purement ces théorie pouvant le mener à la folie. Quant à Davis, qui présente ce qu’il pense vraiment comme des théories à vérifier, croit que Stedding n’ose pas franchir le pas. Pourtant, celui-ci en parle avec son ami scientifique féru de métaphysique Ernest Keppel et lui suggère que l’intérêt de connaitre d’éventuelle différences, si ces martiens existent, est grand, comme connaitre l’évolution de l’intellect humain s’il a eut lieu ou s’il en existe différents types ; Stedding propose de s’aider de celui qui lui a rapporté ce concept pour enquêter, Davis.

Quelques mois plus tard, Davis a commencé cette plus ou moins enquête en recensant le nombre de garçons surdoués dans une école, Gorpel, ou ceux plus enclins aux mathématiques ou à l’art, après avoir étudié tous ceux qui peuvent être différents ou à part ; il déduit que la part de différences avec ces Martiens, conduits à une humanité pour les imagine comme des monstres. Quand sa femme accouche du bébé, Davis comme Stedding sont effaré par la beauté de l’enfant mais aussi de sa mère, qu’ils commence rapidement à justifier par une action martienne, suivant leurs idées qui occupent leur esprit. Les confidences de Keppel à plusieurs confrères ont pour effet de divulguer l’information, mais surtout à la propager sur toute la planète, notamment grâce à des journalistes comme Harold Rigamey, ou des anti-martiens comme Lord Thundercalp, qui n’hésitent pas à les assimiler aux communistes, ou socialistes. Davis, Stedding et Kessel considèrent que les hommes martianisé sont trop dispersés pour fonder une véritable nouvelle civilisation, mais Davis pense que l’état de délitement et délabrement de la société, de ses valeurs, de la montée de la violence, dans l’indifférence, va laisser progressivement place à l’acceptation des nouvelles façons de penser ou de réfléchir qu’ils vont amener et engendrer un nouveau départ pour l’humanité. Ils imaginent le futur de l’humanité, le monde qui mutera, puis l’extinction progressive d’homo-sapiens, laissant place à l’homme martianisé, meilleur, plus intelligent dans une société belle et idéale. Plus tard, il détruit le manuscrit du roman qu’il est en train d’écrire, critique de la société et de l’humanité estimant que son analyse est fausse depuis ses découvertes, sa femme lui laisse entendre que lui comme elle pourraient bien être de ces hommes martianisés.

Commentaires

C’est un roman de science-fiction, qui mène finalement Wells à critique, l’homme et la société telle qu’elle est en mutation à la période où il écrit ces lignes.