La Peste6 minutes de lecture

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Le narrateur propose de relater simplement et objectivement les faits étonnants qui se sont déroulés en 194. dans la ville pour lui banale d’Oran en Algérie.

Le 16 avril, le docteur Bernard Rieux trouve un rat mort en sortant de son cabinet sur le palier de l’escalier, il interroge le concierge M. Michel qui prétend qu’il n’y a pas de rat et évoque une farce. Le soir, il voit un rat dans le couloir en bas de chez lui, qui meurt sous se yeux. Le lendemain, le concierge trouve trois rats morts, Rieux fait sa tournée, et voit des rats et de nombreuses poubelles alors que tout le quartier en parle. La femme de Rieux malade depuis un an part pour une station de montagne, il l’accompagne à la gare pour prendre le train et lui assure que ca passera et tout sera dans l’ordre à son retour. Sur le chemin, il croise le juge Othon qui quitte la ville avec sa famille en raison des rats. L’après-midi, le journaliste Raymond Rambert enquête sur l’état sanitaire et lui pose des question, il lui parle des rats. Dans son immeuble, il croise le voisin Jean Tarrou qui a trouvé un rat mort, puis le lendemain encore une dizaine de rats. Rieux appelle le service de dératisation de la ville, mais à partir de là, des centaines de rats sont retrouvés dans les usines et entrepôts de la ville, et dès le quatrième jours, les rats sortent massivement pour mourir par milliers. tandis que son concierge tombe malade, il rencontre le père jésuite Paneloux qui lui parle d’une épidémie. Un de ses patients employé de mairie nommé Joseph Grand l’appelle pour son voisin Cottard, qui a tenté de se suicider par pendaison. Puis il retourne voir le concierge alité, et le trouve hors d’haleine qui crache un liquide rosâtre, avec cou gonflé et de la température, donc dans un état mourant. Il téléphone à un confrère Richard qui confesse avoir vu deux cas similaires. Le 30 avril, le concierge Michel meurt. Jean Tarrou est témoin de quelques gens malades, puis après avoir revu Cottard, Rieux constate de nombreux morts, avec les mêmes symptômes que ceux de Michel, puis il rencontre un autre médecin expérimenté, Castel, avec qui il conclut que la ville connait une épidémie de peste et décident de ne pas ébruiter cette réalité pour éviter la panique, bien qu’il ait du mal à y croire, puis il repense à différentes périodes de l’histoire ayant connues cette maladie. Rieux, Richard et Castel se concertent avec le préfet, et concluent qu’ils ne sont pas sûr que ce soit la peste, mais pensent que les mesures prophylactiques en cas de peste pourraient sauver la moitié de la population. La presse et la population sont alors mises au courant, prétextant une forme bénigne de fièvre pernicieuse, conduisant à quelques mesures peu draconiennes, dératisation, surveillance de l’eau et des pratiques hygiéniques pour et par tous. Grand communique les chiffres des statistiques des rats, des malades, des mourants via la mairie à Rieux, dévoilant que ceux-ci augmentent. Rieux voit régulièrement Cottard ; l’épidémie s’étend, les morts et les malades augmentent, les hôpitaux et enterrement s’accélèrent, jusqu’à 30 par jour. Le préfet décide de déclarer l’état de peste et de fermer la ville.

Les portes de la ville sont fermées, la population connait un sentiment d’exil, un isolement sans précédent, pour certains avec la séparation de leurs proches, tout ceci provoquant un développement des communications téléphoniques et autres télégrammes. Cette condition de prisonnier père sur la population, mais malgré les plus de trois cent morts par semaines au bout d’un mois, l(état de la situation sanitaire n’est pas bien perçu, et c’est surtout la conséquence de l’isolement qui se fait sentir ; l’approvisionnement en matériel divers modifie quelque peu la vie, si certains stocks permettent de prolonger les habitudes de consommation. Rieux rencontre Rambert qui souffre de l’éloignement de sa compagne, venant se plaindre à lui, puisqu’il le pense pour partie responsable de la décision de confinement, sinon capable d’infléchir pour lui la règle. Rieux visite de nombreux malades (500 morts par semaines) dont la fille de Mme Loret, et lorsqu’il est obligé de constater la maladie, la situation est parfois tendue, il est donc parfois accompagnés de autorités. L’église s’organise à sa manière et le père Paneloux voit les croyants venir plus nombreux qu’auparavant lors de l’un de ses prêches, où il évoque un châtiment de dieu et la punition pour les fautifs. Au bout d’un la population commence à prendre conscience du danger. Grand boit un verre avec Rieux dans un café et lui fait part qu’il profite de l’enfermement pour écrire un roman et lui dévoile la première et seule phrase pour l’instant produite, qui reste très peu prometteuse, bien qu’il rêve d’être publié un jour. Rambert tente différentes démarches officielles pour tenter de se faire rapatrier à Paris, mais aucune n’aboutit, puis il se résigne et passe son temps à attendre au café, ou rêver à la gare. L’épidémie connait une recrudescence passant à plus de cent morts par jour, des problèmes de contagion et de transmission se posent dans le tramway ou les restaurants ; certains commerces ferment, leurs propriétaires étant mort. Les sérums envoyés par Paris sont inefficace sur les malades et il n’y a pas toujours de sérum préventif, tandis que la maladie semble évoluer de bubonique à pulmonaire. Tarrou se doute que les services de Rieux, en manque de moyens aussi bien humains que matériels, ne vont pas tarder à être submerger, il lui propose son aide, le médecin accepte puisque les appels n’ont attirés que peu de volontaires, a priori en raison des risques mortels. Ils ont l’occasion de discuter de Dieu et de l’obstination de Rieux malgré un échec qui s’annonce inévitable, mais celui-ci évoque l’idée de lutter tout de même. Tarrou se met à former des équipes sanitaires, aidé de Grand pour des tâches administratives. C’est également l’attitude de Rambert à sa façon, puisque débouté officiellement, il ne cesse de chercher un moyen de fuir, en écumant les café pour trouver un moyen illégal de quitter la ville. Il rencontre Cottard, qui lui s’épanouit depuis le début de la maladie, et le conduit dans un mal mal fréquenté et lui présente quelqu’un capable de le faire sortir, un certain Garcia, puis Raoul, puis Gonzalès. Par la suite, en attendant un rendez-vous avec des gardiens de la ville, Marcel et Louis, qui pourrait le faire passer, Rambert dévoile son plan à Rieux, puis il perd la trace de ses complices, mais retrouve Cottard par l’intermédiaire du docteur. Cottard dévoile qu’il est aux prises avec la justice, expliquant sa tentative de suicide, mais aussi son regain de forme, puisqu’il fait des affaires toujours illégales par ces temps compliqués et obscures de la maladie. Rambert remonte la filiale par Garcia puis Gonzalès. Tarrou et Rieux parviennent à le convaincre de les aider à lutter dans leur équipe contre la maladie, en attendant son départ.

Plusieurs mois de confinement dans la ville s’écoulent jusqu’à la fin août, les décès sont toujours plus nombreux, le pic de la maladie est atteint, la peste ne s’abat plus seulement sur les quartiers défavorisés, mais s’étend aux quartiers d’affaires et au centre, avec pour répercutions d’impacter tout les travailleurs de toutes classes et tout niveaux, ce qui a pour conséquence de désorganiser totalement la ville, sa vie et son économie ; la population cède à la violence, attaque les portes de la ville, les prisons infâmes sont bondées, un couvre-feu est instauré. Les enterrements s’accélèrent, puis la ville est submergée, les cérémonies sont supprimées, puis les cercueils viennent à manquer, juste avant la mise en place de fosses communes où les corps sont jetés pêle-mêle avec de la chaux ; puis la saturation du cimetière et de ses alentours réquisitionnés survient, et entraine la mise en fonctionnement de fours crématoires. La population semble résignée, en attente, exsangue, sans capacité de réagir, sans amour, sans jugement, dans l’espoir de la fin de l’épidémie.

La population comme les équipe luttant contre la maladie ressentent fatigue, habitude et indifférence ; la maladie atteint un paroxysme, tous espère sa disparition brutale ou la généralisation fatale pour tous dans la cité. Le sérum qu’ils préparent eux-mêmes notamment par Castel est prêt et testé sur le fils malade de Othon. Rambert aide toujours bien qu’il prépare toujours son départ inopiné, et pour compenser le futur manque dans l’équipe Rieux propose à Paneloux de les aider. Cependant, bien que les deux hommes s’opposent par leur foi et l’absence de foi chez le docteur, Paneloux est choqué par la mort du jeune Othon et se demande si dieu peut justifier les souffrances d’un enfant, puis continue à parler à ses fidèles, où lors d’un prêche, il demande de le pas céder et de continuer à croire et avoir la foi ; Rambert décide de ne plus partir et rester pour lutter. Au contact des malades, il est sujet à de fortes fièvres, sans avoir les symptômes de la peste, il ne veut pas se soigner et préfère se laisser à foi, mais meurt en quelques jours, tout comme le docteur Richard emporté par la maladie peu de temps après à la Toussaint. Fin novembre, l’amitié en Tarrou et Rieux se renforce, le premier évoquant sa détermination à combattre et ses expérience face à la mort. En décembre au moment de Noël, la population est triste malgré quelques privilégiés, Grand semble malade de la fièvre et délire semblant comprendre qu’il est condamné, amis il se remet rapidement, comme plusieurs autres malade dans la semaine, grâce au sérum. Les rats réapparaissent, pas pour mourir mais pour courir dans les rues et infester les grenier ; les premières statistiques qui suivent montrent que l’épidémie recule.

La maladie décroît, les dernières versions du sérum de Castel sont efficaces, et réduisent progressivement le nombres de morts, mais quelques malchanceux périssent tout de même comme le juge Othon. Les mesures de confinement sont progressivement levées fin janvier, bien que les évasions augmentes, tandis que l’ouverture de la ville a été annoncées pour quelques jours après. Cottard se referme sur lui même et perd les pédales à mesure que la vie normale s’annonce, risquant d’être repris par la justice ; il prend la fuite lorsque deux hommes l’interrogent (il imagine la polie ou la justice). Les derniers jours voient aussi la mort de Tarrou qui succombe progressivement à la maladie sous les yeux de Rieux et sa mère, alors qu’un télégramme lui apprend la mort de sa femme. En février la ville est libérée, dans la joie, l’allégresse et la célébration dans les rues et les cafés, la vie sociale et économique reprend progressivement son cours. La femme de Rambert le retrouve à Oran. Cottard est atteint de démence, perd les pédales, s’enferme chez lui et tire avec une arme, mais il est délogé et arrêté par la police devant les yeux médusés du voisinage et RIeux et Grand qui passaient là. Rieux confesse alors être le narrateur du récit.

Commentaires

C’est un roman de littérature française, où figurent tellement de choses, bien évidemment, la maladie, mais la lutte, la révolte et le combat quel qu’il soit, probablement un parallèle avec la seconde guerre mondiale, plusieurs passage sur dieu et la culpabilité, l’amour, la haine l’exil…